Préludes

Jean-Claude Delabrouille écrivit dans son Bulletin de la Société Chimique de France de 1968 que "la fluctuation des surfusions [...] ne semble pas actuellement pouvoir être expliquée ni a fortiori contrôlée".

De plus, les problèmes de diffusion et de viscosité des liquides entrant en métastabilité expliquant les processus de non-équilibre "ont dissuadé beaucoup de physiciens d'accorder du crédit au problème de l'irréversibilité" écrit le professeur Peter V. Coveney dans un article publié en 1989 dans le magazine La Recherche.

Et depuis, malgré de très nombreuses études sur le sujet et le nombre incroyable de résultats pourtant encourageants et de publications sur le sujet, très peu d'explications ont été données à ce jour.

En effet, Richard M. Mathews écrit dans ce sens : "the classic experiment has probably not been studied in enough detail to establish the correct conditions for it to happen and the most signifiant causes of the Mpemba effect".

Peut-être est-ce tout bonnement les moyens d’analyse qui ne sont pas adaptés ! En effet, c’est la statistique qui a toujours prévalue, le chaos serait plus approprié !

Simon Didier, directeur de recherche au CNRS et travaillant sur les fondements stochastiques de la mécanique quantique et la constitution d'une cybernétique moléculaire affirme haut et fort que "le chaos est bien une notion autour de laquelle s'articule toute la science contemporaine et celle du XXIè sciècle".

Daniel Juvé, responsable de l'Équipe Acoustique de l'École Centrale de Lyon, écrit encore : "Prendre en compte l'instabilité, c'est le prix à payer pour déboucher sur des prévisions stables".